Qu’il s’agisse d’un déplacement quotidien pour aller au travail, d’un long trajet comme un départ en vacances, ou d’un quelconque besoin ponctuel… le covoiturage s’impose comme une solution de mobilité qui se veut simple, pratique, économique et écologique. Il peut s’adapter à tous les besoins de mobilité. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il fait aujourd’hui l’objet d’un réel engouement de la part des Français. Dans ce qui va suivre, on s’intéressera principalement aux modalités d’assurance pour ledit covoiturage.
Rappel sur le principe du covoiturage
Le covoiturage est l’utilisation commune d’un véhicule par plusieurs personnes ayant la même direction. La contrepartie de cette solution se rapporte au partage des frais. En d’autres termes, le covoiturage est l’expérience de partager un trajet ensemble tout en réalisant des économies, et surtout de diminuer de manière significative son empreinte écologique. À noter cependant qu’il ne concerne que les particuliers, lesquels ne peuvent en aucun cas prétendre en générer des bénéfices, auquel cas ils deviendraient systématiquement des transporteurs professionnels.
Il existe en général deux façons de faire du covoiturage dont la première consiste à utiliser à tour de rôle le véhicule de chacun des participants, qui est en effet alternativement passager et conducteur ; et la seconde consiste à utiliser un seul véhicule (celui du conducteur) avec la participation des passagers aux frais de déplacement.
Le covoiturage et l’assurance auto
Qu’il y ait partage ou pas, le véhicule doit faire l’objet d’une assurance au tiers, lequel constitue le minimum légal obligatoire pour les véhicules terrestres à moteur. Celle-ci prend en charge les dégâts matériels et corporels que la voiture pourrait causer à autrui, y compris les passagers. Ce qui signifie que dans l’éventualité d'un sinistre, c’est l’assureur qui s’occupe de l’indemnisation de ladite victime.
Ainsi, dans le cadre d’un covoiturage, la garantie responsabilité civile incluse dans le contrat d’assurance auto du propriétaire conducteur suffit amplement pour couvrir les passagers du fait que ces derniers sont de tierces personnes. Néanmoins, il importe de réaliser quelques ajustements pour être bien indemnisé et couvert en cas de sinistre. Par exemple, pour partager son trajet quotidien reliant son domicile à son lieu de travail avec ses collègues, on doit veiller à ce que son assurance s’adapte à cette situation.
Qu’en est-il du prêt de volant ?
On ne peut en aucun cas confier le volant de son véhicule à l’un des covoiturés si son contrat d’assurance auto prévoit la clause « conduite exclusive ». En cas d’accident, que l’on soit ou non au volant du véhicule, c’est son coefficient bonus-malus qui en subira les conséquences. Et si ce sinistre est occasionné par un tiers conducteur, l’assureur peut appliquer une franchise nettement plus conséquente, d’autant plus lorsque l’usager qui a conduit le véhicule est considéré comme « jeune conducteur ».
N.B. Pour covoiturer légalement et sereinement, il importe de renforcer son contrat d’assurance auto actuel par d’autres garanties complémentaires ou de souscrire directement une assurance covoiturage depuis les plateformes en ligne de covoiturage.